La naissance de cette pièce unique est due à une demande simple, à savoir, une applique murale en forme de violon.
A partir d’une feuille d’acier une silhouette aux courbes douces et élégantes se dégageait. Quelques découpes plus tard, et l’anatomie de l’applique prenait du volume. Les ouïes se dessinaient à mesure que les trous soigneusement choisi se faisaient. Quasiment formé, le long cou orné d’une volute harmonieuse venait achever le corps de l’instrument. Il fallait maintenant l’habiller, lui donner une allure. La rouille fait alors son entrée, le temps faisant son oeuvre. La patine obtenu, digne de l’action de la nature, lui apporte ce côté de vécu, de bois vieilli et usé comme s’il avait été repêché du fin fond d’une une épave.
Il ne lui manquait alors plus qu’un peu de vie, une âme, la lumière. Grâce à un bandeau de led, le violon enfin né, pouvait désormais prendre sa place sur le mur blanc et attirer les regards autant dans lumière du jour que dans la pénombre de la nuit…